Je n’ai jamais eut ce genre de moment pendant mon enfance. Vous savez. Les petits moments où un enfant fait ses premiers pas vers ses parents. La première dent qui tombe et la première personne à qui on pense le montrer, c’est maman. Papa qui lui apprend à faire du vélo pour la toute première fois sur un vélo tout neuf. Une bougie de plus sur un gâteau d’anniversaire. Une poupée de chiffon pour avoir fièrement survécu à une première blessure. Non. Je n’ai jamais eut droit à aucun de ses moments.

Je ne suis même pas sûr que mon père m’ai une seule fois prit dans ses bras lorsque je n’étais qu’un nouveau né. Je n’ai pas vraiment été élevée dans l’environnement aimant et doux que chaque enfant rêverait d’avoir. C’était plutôt le genre d’endroit où l’on se moque bien des photos souvenirs. Quant à ma mère… Elle est morte en me donnant la vie. Je n’ai jamais vue son visage. Pas même en photo. Non, je n’ai pas vraiment été élevée dans un environnement aimant.

Je ne sais pas qui est ma mère. Je ne connais pas son histoire. Je ne sais pas pourquoi elle était là. Tout ce que je sais, c’est que c’était un agent du KGB. En revanche, j’en connais beaucoup plus sur mon père. Mais on peut même dire que le monde entier en connaît plus sur mon père puisqu’il n’est autre que James Barnes. Et oui, pas facile d’imaginer le Winter Soldier en père aimant et attentif. Mais comme je vous l’ai dit, il ne m’a pas élevée. Non, j’ai été élevée au KGB. Par des personnes qui se moquait bien de savoir si je survivrais ou non. L’avantage c’est que j’ai probablement appris à tirer avant de savoir marcher. Certaines personnes naissent avec une cuillère en or dans la bouche, moi c’est avec une arme dans les mains. Et quand on nait au sein même du KGB, que peut-on devenir d’autre que l’agent parfais ?

Si vous pensiez réellement que le KGB était entièrement tomber, et bien… Vous pouvez vous mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Et je peux même vous aidez si vous voulez ! Non, le KGB à toujours un peu survécu et dés mon plus jeune âge j’ai intégrer un programme très proche à celui du projet Black Widow. Et entre mes gênes de Barnes et d’agent du KGB, c’est avec assurance qu’on peut dire que j’étais bonne à ce petit jeu là. J’excellais. Et jamais une fois je ne me suis plaint. C’est peut être pour ça qu’on m’a changer de programme quand j’avais quatorze ans. A vrai dire, je n’en sais rien. Je ne sais pas ce qui passait dans la tête de mes instructeurs.

Mais c’est ainsi qui j’ai grandis. En suivant les ordres. Alors quand quelques années après être devenue un agent du KGB puis d’Hydra à part entière on m’a ordonné de coucher avec lui, je n’ai pas discuté les ordres. Ce n’était certainement pas le premier dont je partageais le lit et ça ne serait surement pas le dernier. Mais il à été le premier et le seul à me mettre enceinte. Je compris alors que ne pas recevoir le même sérum administrer à Natalia Romanova n’était absolument pas pour me punir. Non, ce sérum à beau prolonger la vie, il rend aussi stérile. Et au vu du sourire sur son regard en me voyant perdre ma ligne de ballerine, c’était exactement ce qu’il voulait. Lui et tout les autres.

Je n’ai pas vraiment de souvenir de ma grossesse. Probablement parce qu’elle à fait ressortir en moi le côté maternel et que pour la première fois, j’avais envie de protéger cette vie avant d’obéir aux ordres.  Je devenais alors un problème pour le KGB. Mais pas un problème qu’il ne réussirait pas à résoudre. Et bien que je n’en aie aucun souvenir, je subis un lavage de cerveau. Balayant tout souvenir de ma grossesse et de mon bébé. Je redevenais le parfais soldat qu’ils avaient fait de moi. Je fus envoyée en mission aux Etats-Unis après l’annonce de son évasion. Une mission ayant pour but de m’éloigner de mon enfant et de récupérer mon père pour Hydra. J’arrivais donc en Amérique en pleine guerre civile, mais je suis arrivée trop tard et je n’ai pas réussit à l’avoir. Je suis donc rester sur place pour continuer à le chercher.

C’est en prison que je l’ai retrouvé. A partir de ce moment là, je ne pouvais rien faire pour l’en sortir. Je n’avais qu’à attendre et comme j’étais affecter à une branche d’Hydra de New York, je continuais mon travail en temps qu’agent en effectuant diverses missions tout en gardant un œil sur mon père. Jusqu’au jour où il fut relâché. Les ordres étaient clairs. Je l’ai donc attendu à la sortit. Mais je n’ai pas réussit à accomplir ma mission. Quelque chose m’en empêchait. Et jusqu’à maintenant je ne sais toujours pas ce que c’était. Il a réussit à briser tout ce que le KBG m’avait apprit et pour la première fois, j’avais l’impression de vraiment vivre.

La sensation ne fût que de courte durée quand je réalisais le prix de ma liberté. Vivre dans l’ombre, cacher de tous. Toujours devoir échapper au KGB et à Hydra. Parfois il m’arrive encore d’en vouloir à mon père, sans lui je ne me serais jamais retrouvée dans cette situation. Je sais parfaitement qu’il est dans le même bateau que moi. Mais je suppose que c’est la sensation d’avoir quitter une cage pour une autre qui m’agace le plus. Sans lui je n’aurais jamais sut ce que je perdais. Je serais rester le bon petit soldat qu’on m’a apprit à être. Cependant, j’ai pris goût à la liberté et je ne pense pas pouvoir retourner là bas après avoir vraiment pris conscience de ce qu’ils ont fait.